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Vins |
No
Article |
Cépages |
Millésime |
Cond. |
Katogi |
4871 |
Agiorgitiko,
Cabernet Sauvignon |
sur demande |
12 |
C'est
dans un vieux régistre de 1732 qu'Averoff découvrit
que la région dans laquelle sont situés, aujourd'hui,
les vignobles de l'Industrie Vinicole Katogi donnait, jadis, une production
d'environ 500'000 bouteilles de vin. Pourtant, à l'époque
où Averoff commençait son effort, sur ces flancs abrupts
du Mont Pinde, il n'y avait que des pierres, des rochers et quelques
buissons. "C'était comme si la terre avait dégorgé
à cet endroit une malédiction vénimeuse..."
écrit-il dans son livre 'La vigne du pauvre Saint', "comme
si l'endroit avait pris cet aspect pour supplier qu'on le rende tel
qu'il puisse distribuer des baisers sensuels...". |
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L'idée
était née. Averoff commença d'un zèle
infatigable, à rechercher les possibilités de planter
la région, mobilisant des scientifiques et des spécialistes
de la Grèce et de l'étranger. Et, une fois convaincu
que la vision pouvait devenir réalité, il se tourna
vers les gens du village: "Je recherchais toutes les solutions
imaginables pour parvenir à la replantation des vignes. Je
proposais de donner des cépages gratuits à celui qui
défricherait sa petite vieille vigne, et je déclarais
que ces cépages ne seraient pas atteints du phylloxéra.
Je proposais d'acheter les raisins que ces vignes produiraient, deux
fois, et plus tard trois fois plus cher, que le prix de vente de raisins
donnant du vin des autres régions de Metsovo." |
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Averoff
projetait, après la replantation des vignes de la région,
de faire construire une petite industrie vinicole qu'il remettrait
aux habitants de Metsovo afin qu'ils la fassent fonctionner selon
un système coopératif. L'objectif fixé était
la production d'un vin de haute qualité selon les modèles
français. Mais, les habitants de la région ne répondirent
pas à cet appel et c'est ainsi qu'Averoff décida de
commencer seul la réalisation de ce projet |
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"La
tentative était ambitieuse, très ambitieuse même,
mais elle en valait la peine... Nous ne disposions évidemment
pas d'appareils de vinification. Nous n'avions en tout et pour tout
qu'une grande vieille cuve en bois pouvant contenir jusqu'à
1000 kilos de raisin nets, 2 ou 3 petits tonneaux en chêne de
taille différente et encore 2 ou 3 cuveaux. Tout cela était
entassé quelque part dans une cave inutilisée dans la
maison de Vassilarchontissa, fille de Kolaki Averoff, nièce
du bienfaiteur... C'est ainsi que naquit, dans une "écurie",
il y a environ une trentaine d'années, pauvre en moyens mais
riche de visions et d'espoirs, notre industrie vinicole..." |
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Antonopoulos
Averoff
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